Dans l'auditorium n°1 de la Banque Cybermondiale, les techniciens s'affairent...
Tout semble prêt pour accueillir le débat qui doit se dérouler dans cette salle.
L'écran est un peu petit, mais le visage du futur DCR de la Corporation apparait en projection, alors que les 1ers arrivants s'installent confortablement dans la pièce...
Le film d'introduction débute, révélant un Captain Ital souriant. Les plus éloignés ont du mal à voir l'écran mais peu importe, ils bénéficient d'une acoustique parfaite.
Mesdames et Messieurs les responsables Cybermondiaux,
Ne pouvant me dédoubler dans les différents espaces de discussion, c'est par l'intermédiaire d'un écran que je vous accueillerai.
J'espère que vous me pardonnerez, mais rassurez-vous, je reste dans la régie-média de la BCM pour intervenir à tous moments.
Je ne m'éterniserai pas dans mes remerciements concernant votre présence, j'aurai toutes les occasions pour le faire de vive-voix, dans nos discussions privées.
Donc... Ahem. Le sujet qui nous préoccupe ici a été formulé ainsi :
Religion : De la place de l'économie dans la chose religieuse ?
Philosophie, coutume, spiritualité, superstition, vérité, opium du peuple ou aspiration légitime à se rapprocher d’une divinité, vous pourrez mettre en débat les plus grands esprits du Cybermonde qu’ils n’arriveraient pas à s’accorder sur une définition de la chose religieuse sans en venir aux mains pour se départager, à la fin... Ou aux missiles/ aux bûchers si l’Impérium ou Sa théocratie comptent en leur sein quelques-uns de ces plus grands esprits -mais c’est culturel, il n’y a donc théoriquement pas matière à leur en vouloir, hein : cf débat sur l’Idéologie-.
A titre personnel, je m’en contrecarre la mimolette, si si, vu que je suis athée, bien qu’ayant une affection particulière pour la Corbeille.
L’objet de cette discussion n’est donc pas de savoir qui a tort ou qui a raison, ni de faire du prosélytisme -à moins de bien le cacher [o)]-, mais de juger, pragmatiquement, objectivement de l’impact de la chose religieuse sur le Cybermonde, et notamment en matière économique… Car tout n’est qu’économie, finalement -c’est bien caché, là [O)]?- !
Ventes de produits dérivés, bénéfices de l’étude des textes sacrés sur la productivité des masses croyantes, impact des manifestations divines climatiques sur les compagnies d’assurance, concurrence des soupes populaires sur le marché de la restauration rapide, retour sur investissement du temps de prière, coûts d’entretien des reliques, jeux des variables comportementales tels que la propension à l'épargne, l'entrepreneuriat, la confiance dans le marché, le respect de la loi, ou sur des systèmes de valeurs contenus dans l'attitude vis-à-vis du travail des femmes, des enfants, des esclaves, des prolots, des gueux, des politiciens, de la tolérance à l'égard des autres religions, etc.
Autant de conséquences de l'affiliation religieuse sur les comportements économiques, et d’effets concurrentiels entre les différentes « églises », qui ne peuvent être objectivement négligés.
En tous cas d’un point de vue palladionaute, déjà. C’est d’ailleurs pourquoi l’une des résultantes de ce débat pourrait être l’abandon de l’Institutionnalisation de la Corbeille Sacrée, au rendement plus que limité il faut bien l’avouer, pour une adhésion par principe à un autre dogme religieux, dont la rentabilité aura été démontrée.
Le présent débat a donc pour objet d’inviter les participants à apporter un éclairage, études et sources à l’appui si possible, visant à objectiver l’impact du culte principal de la nation qu'ils représentent ou à laquelle ils appartiennent, sur l'économie de cette dernière.
Voilà.
Mon petit préambule étant terminé, la parole est à vous et les micros circulent.
Il serait donc dommage que vous ne vous en saisissiez pas..
Tout semble prêt pour accueillir le débat qui doit se dérouler dans cette salle.
L'écran est un peu petit, mais le visage du futur DCR de la Corporation apparait en projection, alors que les 1ers arrivants s'installent confortablement dans la pièce...
Le film d'introduction débute, révélant un Captain Ital souriant. Les plus éloignés ont du mal à voir l'écran mais peu importe, ils bénéficient d'une acoustique parfaite.
Mesdames et Messieurs les responsables Cybermondiaux,
Ne pouvant me dédoubler dans les différents espaces de discussion, c'est par l'intermédiaire d'un écran que je vous accueillerai.
J'espère que vous me pardonnerez, mais rassurez-vous, je reste dans la régie-média de la BCM pour intervenir à tous moments.
Je ne m'éterniserai pas dans mes remerciements concernant votre présence, j'aurai toutes les occasions pour le faire de vive-voix, dans nos discussions privées.
Donc... Ahem. Le sujet qui nous préoccupe ici a été formulé ainsi :
Religion : De la place de l'économie dans la chose religieuse ?
Philosophie, coutume, spiritualité, superstition, vérité, opium du peuple ou aspiration légitime à se rapprocher d’une divinité, vous pourrez mettre en débat les plus grands esprits du Cybermonde qu’ils n’arriveraient pas à s’accorder sur une définition de la chose religieuse sans en venir aux mains pour se départager, à la fin... Ou aux missiles/ aux bûchers si l’Impérium ou Sa théocratie comptent en leur sein quelques-uns de ces plus grands esprits -mais c’est culturel, il n’y a donc théoriquement pas matière à leur en vouloir, hein : cf débat sur l’Idéologie-.
A titre personnel, je m’en contrecarre la mimolette, si si, vu que je suis athée, bien qu’ayant une affection particulière pour la Corbeille.
L’objet de cette discussion n’est donc pas de savoir qui a tort ou qui a raison, ni de faire du prosélytisme -à moins de bien le cacher [o)]-, mais de juger, pragmatiquement, objectivement de l’impact de la chose religieuse sur le Cybermonde, et notamment en matière économique… Car tout n’est qu’économie, finalement -c’est bien caché, là [O)]?- !
Ventes de produits dérivés, bénéfices de l’étude des textes sacrés sur la productivité des masses croyantes, impact des manifestations divines climatiques sur les compagnies d’assurance, concurrence des soupes populaires sur le marché de la restauration rapide, retour sur investissement du temps de prière, coûts d’entretien des reliques, jeux des variables comportementales tels que la propension à l'épargne, l'entrepreneuriat, la confiance dans le marché, le respect de la loi, ou sur des systèmes de valeurs contenus dans l'attitude vis-à-vis du travail des femmes, des enfants, des esclaves, des prolots, des gueux, des politiciens, de la tolérance à l'égard des autres religions, etc.
Autant de conséquences de l'affiliation religieuse sur les comportements économiques, et d’effets concurrentiels entre les différentes « églises », qui ne peuvent être objectivement négligés.
En tous cas d’un point de vue palladionaute, déjà. C’est d’ailleurs pourquoi l’une des résultantes de ce débat pourrait être l’abandon de l’Institutionnalisation de la Corbeille Sacrée, au rendement plus que limité il faut bien l’avouer, pour une adhésion par principe à un autre dogme religieux, dont la rentabilité aura été démontrée.
Le présent débat a donc pour objet d’inviter les participants à apporter un éclairage, études et sources à l’appui si possible, visant à objectiver l’impact du culte principal de la nation qu'ils représentent ou à laquelle ils appartiennent, sur l'économie de cette dernière.
Voilà.
Mon petit préambule étant terminé, la parole est à vous et les micros circulent.
Il serait donc dommage que vous ne vous en saisissiez pas..